Eu égard à la convention n°102, les catégories de personnes protégées doivent inclure soit des salariés formant au moins 50% de tous les salariés, soit tous les résidents dont les moyens de subsistance sont inférieurs au seuil prescrit.

Les prestations de chômage calculées en fonction des revenus antérieurs ne peuvent être inférieures à quarante-cinq pour cent en vertu de la convention n°102.

Lorsque les prestations sont forfaitaires, la convention n°102 exige qu'elles soient au moins égales à quarante-cinq pour cent du salaire d'un ouvrier non qualifié moyen considéré représentatif dans le pays.

La convention n°102 prévoit que le droit aux prestations de chômage peut être assujetti à une période de qualification aussi longue que jugée nécessaire pour éviter les abus. La durée précise de cette période n'est pas spécifiée. Au niveau international, la majorité des prestations de chômage sont versées suite à une période de cotisation entre 6 à 12 mois. Lorsque les conditions de qualification dépassent ces durées, les organes de contrôle entrent en matière et demandent des informations sur les raisons justifiant ce dépassement.

En principe, les prestations de chômage devraient être octroyées tout au long de l'éventualité. Néanmoins, la convention n°102 permet de limiter la durée pendant laquelle les prestations sont versées à 13 semaines au cours d'une période de 12 mois lorsqu'il s'agit de salariés ou 26 semaines au cours d'une période de 12 mois lorsqu'il s'agit de résidents dont les moyens de subsistance sont inférieurs au seuil prescrit.

En ce qui concerne le chômage, la convention n°102 dispose qu'une offre d'emploi pendant la période de protection minimale qu'elle établit doit être convenable et prendre en compte l'expérience professionnelle préalable, les qualifications ou les circonstances personnelles et familiales de l'individu.